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Mar Lodj, île aux trésors


Pour se rendre sur l'île de Mar Lodj, deux solutions : la pirogue privée ou la pirogue navette, dite « courrier », empruntée par les locaux. Bien moins chère, nous avons opté pour cette seconde option. Inconvénient : trois heures d'attente au soleil pour que la pirogue se remplisse et une traversée avec une charrette à bord. Folklo, comme on l'aime !


Une île contrastée


Au large, on se dit que nous allons débarquer sur une île pour touristes : grandes maisons, pontons privés avec voiliers amarrés, drapeau corse... Mais Mar Lodj est avant tout une île regroupant quatre villages dont le niveau de vie est bien loin de celui de leurs éphémères voisins. Esseulés du continent, ils manquent d'électricité, de travail et de médicaments (dont le prix dépasse largement celui de la France, un comble...). Un échange rapide avec l'infirmière du centre de santé (« district ») nous en a fait prendre conscience.


Une île paradisiaque


Pour le reste, l'île a tout d'un petit coin de paradis : une eau calme dans le delta du Saloum, des petites plages propres (un agent est chargé de balayer et de ratisser certaines plages), des trésors naturels.

Avec René, originaire d'un des villages, nous avons notamment pu admirer un baobab avec une fenêtre où niche une chouette, trois arbres entremêlés qui se supportent mutuellement ou encore le delta qui s'infiltre dans l'île. Et bien sûr, de nombreux oiseaux toujours aussi présents.

Autre particularité, les villages, espacés les uns des autres, ont conservé leur « téléphone » traditionnel : un tam-tam pour alerter tous les habitants de l'île d'un danger ou d'un événement joyeux ou non. C'est le rythme qui indique la raison de l'appel, que chaque village rejoue pour alerter son voisin.



Anniversaire au soum-soum


Pour la petite histoire, c'est à Mar Lodj que nous avons fêté l'anniversaire d'Antoine. A cette occasion, René nous a fait goûter (à midi!) le soum-soum, le rhum local (qui a plus goût d'eau de vie que de rhum) qu'il mélange dans la bière. Mal de crâne et sieste assurés !!

(3ème photo : four à bois dans la boulangerie qui alimente toute l'île. Du pain digne des boulangeries françaises, nous nous sommes régalés.)

Remis de notre journée festive, nous sommes repartis vers Kaolack, où nous avons logé dans un dispensaire catholique. Après cette ville étape, nous avons rejoins, plus à l'Est, Tambacounda et le parc Niokolo Koba.

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